La FNAIM a publié ses prévisions en baisse en termes d’opérations
pour 2013
Le pouvoir d’achat des ménages devrait être l’une
des principales raisons de ce ralentissement. Les Français sont toutefois
58% à être propriétaires, contre 57% en 2007.
Ils ne sont
pourtant que 24% à trouver que la conjoncture est favorable à l’achat
d’un bien immobilier et 18% à la vente. Des chiffres en large
baisse sur un an.
Tout comme ceux des Français qui pensent que la période
actuelle permet de devenir propriétaire pour la première fois,
avec 35% des sondés contre 49% il y a un an.
Les Français considèrent ainsi à 23% que la crise du logement doit faire partie des sujets prioritaires du prochain président de la République.
Le prix, première cause de la baisse des achats
Si les Français achètent moins, c’est en premier lieu à cause
du prix. Ils sont 46% à le penser et 71% à placer le prix trop élevé au
moins en seconde explication.
Le nombre insuffisant de logements sociaux et
la difficulté de l’obtention d’un crédit figurent
parmi les autres raisons de la crise du logement.
Ils sont en revanche 49% à penser que les prix vont se stabiliser en
janvier 2012 et 16% à penser qu’ils vont baisser,
soit une hausse
significative par rapport au trimestre dernier (29% et 12%) ou même par
rapport à janvier 2010 (28% et 13%).
Du côté des investissements locatifs –acheter pour louer – ils
sont 30% à penser que cette opération est moins rentable qu’avant,
soit le double de ceux qui estiment que l’investissement est encore juteux,
dans ce contexte économique et fiscal.
Ils sont en outre 38% à dire
que la situation économique actuelle est favorable à ce type
d’investissement.
Les raisons de la dégradation des rapports des ménages vis-à-vis
de l’immobilier sont nombreuses.
Ainsi, seuls 13% des Français
trouvent facile l’obtention d’un crédit immobilier, un plus
bas depuis octobre 2011
En ce qui concerne les taux de crédits immobiliers,
seuls 31% les trouvent attractifs.
La rigueur gouvernementale et la récession économique ne devraient
pas tirer ses statistiques vers le haut dans les prochains mois.
Il pourrait
toutefois y avoir une poussée de l’achat de l’immobilier
de moyenne gamme, plus abordable et présentant un panel d’offres
plus important.